Thursday, August 23, 2007

Les Rôles de la Prêtresse Isiaque

"Je suis une guérisseuse de nature, une vraie maman! Les gens que j'aime, je voudrais tous les prendre dans mes bras et les empêcher de souffrir. Par contre, je comprends mieux, avec l'expérience, que la souffrance est parfois nécéssaire à la guérison, et à l'évolution. Alors j'entrevois que le travail de prêtresse n'est pas d'empêcher les gens de souffrir, ni d'éradiquer leurs côtés sombres, mais plutôt de les aider à apprivoiser ces côtés sombres et ces souffrances, dans le but de les guérir. Et je sais aussi que pour être en mesure d'accomplir ce travail, je me dois de le faire d'abord sur moi. Alors je prévois que cette période d'apprentissage sera difficile, je prévois des conflits intérieurs, des peurs, des doutes, et je sais qu'il me faudra les surmonter, et en sortir plus forte dans ma vocation, et plus épanouie."

"Toute personne qui engage un cheminement spirituel, se doit de guérir des anciennes blessures, des blocages, des maux et douleurs physiques, des peines, avant même de tenter de guérir une autre personne. Cela va encore plus de soi pour les Prêtresses. C’est d’ailleurs la première étape avant de songer à explorer les autres rôles. Comment écouter et guider une personne sans avoir réussit nous-mêmes à identifier, nommer et assumer nos blessures, peurs et blocages?La Prêtresse se doit d’explorer une ou plusieurs formes de guérison naturelle et/ou énergétique : phytothérapie, lithothérapie, reiki, aromathérapie, massothérapie, psychothérapie, etc. et bien sûr de maintenir une hygiène de vie équilibrée : alimentation saine, activité physique, relaxation, méditation, etc… L’idéal serait bien sûr de se consacrer corps et âme à notre guérison mais avec le mode de vie que nous avons, il est très difficile d’atteindre cet idéal. L’objectif est avant tout d’être sur la voie de la guérison, c’est-à-dire de prendre conscience de nos blessures, blocages, faiblesses, douleurs physiques et émotives et de toujours tenter d’évoluer. Souvent, les gens tombent dans le piège du dénie plutôt que d’accepter de vivre avec et de les faire évoluer. Il est beaucoup mieux d’admettre sa vulnérabilité que d’éviter. La guérison est souvent une étape négligée par la plupartd’entre nous qui vivons dans une société d’évitement."
La première citation est ma propre réflexion, écrite sur ce blog il y a deux jours, et qui était le fruit d'un cheminement de plusieurs années. La deuxième citation est tirée du texte de Isis Shakti sur les rôles de la prêtresse, que j'ai lu hier, et encore une fois ce matin. Si je dois choisir un rôle principal en tant que prêtresse, ce serait celui-là, puisque je chemine déjà sur cette voie, et que j'ai déjà commencé à en comprendre le sens. Puisque je suis déjà guérisseuse au fond de mon âme. C'est fou comment ça me parle. Accepter mes propres faiblesses, travailler à les apprivoiser et à les faire évoluer. J'ai envie de mettre une troisième citation, de Penczak, cette fois.
"As we claim more magickal power to be of greater service to the community, we must be diligent to clear the unconscious patterns and programs so we may always be conscious of our creations. Failure to do so can create a danger for yourself and others. This is why a common landmark in all ahamanic traditions is facing the shadowand your own mortality. Without this experience you cannot progress further.
When you become conscious of the shadow energy and actively work with the shadow self, partnering with it, making peace with it and eventually integrating its lessons and energy into your personal identity, your life changes. You seem to flow with the tides of life much easier than before."
C'est tiré de Temple of Shamanic Witchcraft, et je me souviens que toute la partie portant sur le Shadow self m'avait fortement interpelé. C'est, je crois, ce qui m'avait fait comprendre le sens de la guérison. C'est ce qui m'avait fait comprendre que pour guérir, il faut comprendre nos blessures, comprendre que c'est nous même, bien souvent, qui les créons, et apprendre à se rendre partenaire avec ces aspects de nous qui nous déplaise, plutôt que de les reléguer au fond d'un placard et de faire comme si ils n'existaient pas. Seulement à ce moment pouvons nous espérer en tirer une leçon, et alors faire évoluer ces blessures et éventuellement les guérir.
D'autres rôles m'on aussi interpellés. Principalement la Mère/Protectrice et l'Enseignante. La Mère, encore une fois, c'est parce que je suis une personne profondément maternelle. Autant aimante que protectrice. Ce n'est pas un défi que de travailler à le devenir, c'est déjà moi. L'Enseignante..... Je ne me trouve pas bonne pour enseigner, j'ai souvent l'impression d'être décousue, et surtout de manquer de patience. Et pourtant, lorsque je comprend quelque chose, assez pour l'avoir intégré dans ma vie, je suis saisie par le désir de le communiquer. Je sais que je devrai travailler pour développer les bonnes aptitudes. Jason, en lisant les lignes de ma main, m'avait dit que je possède de grandes aptitudes à apprendre et à enseigner (anneau de Salomon, sous l'index droit) et ça me trotte dans la tête depuis.
La leader. Je ne me suis jamais identifié comme leader. J'ai toujours trouvé que je ferais une bien meilleur "seconde" en appuyant le ou la leader, qu'une leader moi-même. J'ai toujours été convaincue qu'il s'agissait d'honnêteté de ma part. Que je me voyais comme je suis, et pas comme un manque de confiance en moi. Mais je sais que j'ai ce désir de fonder pour Gaïa ce monastère. Et je sais que ceci nécessitera de moi des aptitudes de leader. Et je sais que je manque chroniquement de confiance en moi, même si je travaille à améliorer cela. Alors je ne sais trop quoi en penser pour le moment.
Guérisseuse, enseignante et leader. C'est, je crois, ces trois aspect que je me sens appelée à développer (la mère faisant déjà partie intégrante de moi).

No comments: