Friday, August 31, 2007

Persévérence

Je continue à apercevoir des araignées à des endroits inusités. Comme hier soir, en revenant en autobus chez moi, je regardais distraitement par la fenêtre. Sur la voiture voisine, alors que nous étions arrêtés à un feu rouge, il y avait une araignée, comme ça, en pleine rue! Je l'ai vu se faufiler à l'intérieur de la voiture, et j'ai souris.

J'ai médité sur cette "Grandmère-Araignée" et j'ai compris que son message est de m'inviter à la persévérence. C'est comme si elle me disait: "J'ai créé le monde, crois-tu que cela c'est fait en 2 jours? Et lorsque je tisse les plus belles toiles, qu'un passant indélicat me détruit en un instant, je recommence! Observe-moi, et apprends de moi! Apprend à poursuivre ce que tu entreprends. Apprend à ne pas te laisser abattre par le découragement. Moi je t'offre mon appui. Dans les instants de découragement, si le doute est trop fort, tu me verras! J'enverrai une messagère me rappeler à ton souvenir. Tourne-toi vers moi, je t'accompagne!"

Je me suis sentie touchée, et encore alors que j'y repense, je suis émue.

Voilà, je voulais juste laisser ce clin d'oeil de Grandmère-Araignée, je la prend avec moi, ou plutôt, elle m'a prise avec elle.

Cela dit, je quittes pour la fin de semaine. Je serai chez mes parents à Drummondville. Ils n'ont pas internet, alors je ne toucherai pas à ce blog jusqu'à lundi ou mardi.

Wednesday, August 29, 2007

Promenade

Hier soir je suis allée marcher sur la montagne. Ça m'a fait un bien fou.

J'ai failli me péter la gueule 10 fois en montant (et surtout en redescendant) hors sentier pour trouver le spot parfait (un espèce d'amas de grosse pierres). Après être montée, je me suis assise sur les pierres, j'ai respiré profondément, et j'ai admiré le décor autour de moi. C'était féérique. Je me suis groundé profondément, allant puiser dans la terre, et y retournant tout le stress et les excès d'énergie qui m'habitaient (et pour une des rares fois depuis les deux ou trois derniers mois, je n'ai pas fait d'insomnie). Puis, j'ai déposé mes offrandes sur la pierre où j'étais assise. Alors que je rendait grâce à Gaïa, j'ai levé les yeux, et j'ai remarqué une petite araignée. Elle était perché sur une très fine toile, presque invisible (d'ailleurs, j'étais incapable de voir après quoi la toile se rattachait) un peu au dessus de moi. J'ai trouvé ça curieux. Pas qu'il y ait une araignée dans la forêt, mais parce que depuis quelque jours, je croise souvent des araignée. Jusque dans une recherche sur internet! J'en ai également vu une minuscule se promener sur le mur, à l'intérieur de mon appart.

Alors aujourd'hui, pendant mon lunch, j'ai fait de la recherche pour trouver quel aspect de la Déesse essaie peut-être de me parler. Je crois qu'il s'agit de Grandmother Spider. Qui dans la mythologie Amérindienne, est l'équivalent de la Terre-Mère. C'est la créatrice du monde, de la terre, des humains. En fait, il y a plusieurs déesses-araignées, dans plusieurs mythologies, mais celle-ci m'a interpelée, parce qu'elle est proche de ma propre pratique, du shamanisme. Je ne sais pas dans quel but elle veut attirer mon attention, mais je vais méditer là dessus, et probablement tenter de la rejoindre au cours d'un voyage.

Je ne crois pas que je vais le faire ce soir, par contre. Je suis très fatiguée, et je risque de m'endormir "sur la switch" comme on dit. Peut-être me parlera-t-elle dans mes rêves.

Tuesday, August 28, 2007

Servir, partie 3

Voici donc un dernier extrait qui m'a fait réfléchir, dans le texte de Ruth Barrett. (On s'entend que le texte au complet est très riche. Je pourrais écrire des pages, sur chaque paragraphe. J'ai choisi d'y aller à l'essentiel).



"En discutant de ce que doit être une Prêtresse, je me rends compte que chaque femme qui prend le manteau de Prêtresse ne partage pas mes normes et mes espérances. Je demande beaucoup des femmes qui s'entraînent et étudient pour servir, tout comme je continue à exiger beaucoup de moi-même. Je désire le meilleur pour les femmes, par conséquent, je veux que les Prêtresses soient préparées à être seules si nécessaire, et à pouvoir travailler en partenariat à côté de leurs soeurs dans une communauté. Idéalement, pour servir sa communauté comme Prêtresse, une femme aura reçu un entraînement spécialisé et une évolution personnelle. Ce processus prend des années et exige patience, sacrifice personnel, et dédicace. Il faut des années de travail assidu pour acquérir la connaissance et l'expérience, l'intégrer, la pratiquer, et ensuite comprendre comment servir avec cette connaissance et cette expérience. Une femme sur le chemin de la Prêtresse apprend à comprendre que le temps est son ami. Il lui offre l'accumulation d'expériences qui l'enrichiront et la transformeront en une personne qui pourra servir efficacement sa communauté. Les années d'entraînement, de pensées, les expériences, les défis, et de visions contribuent à la qualité de son travail dans le monde. Si son entraînement est intense, elle ne sera plus la même personne que celle qui a commencé le voyage. Comme la Déesse Inanna, elle descendra par les sept portes de l'Autre monde, mourra pendue sur le
crochet de Ses craintes et de Ses doutes, puis s'élèvera de nouveau vers les cieux. Elle doutera de tout et remettra tout en question. Elle continuera probablement à tout questionner pendant le reste de sa vie. "


Je suis consciente que devenir prêtresse, est en fait le travail d'une vie. Le titre ne fait pas la prêtresse, au même titre que tout homme qui porte le titre de prêtre, chez les chrétien, ne l'est pas forcément. - Je fais beaucoup de parallèles avec le christiannisme, car c'est ce que je connais. J'ai décidé d'abandonner cette foi, mais je ne suis pas hostile au christiannisme, contrairement à plusieurs païens. Comme pour n'importe quelle religion, il y a de bons, et de moins bons chrétiens. Pour avoir fréquenté pendant plusieurs années la communauté chrétienne de Marie-Jeunesse (communauté dont la vie se base sur celle de la Vierge Marie, qui en est la figure principale), et je suis parfois surprise de constater à quel point la spiritualité chrétienne bien vécue, et la spiritualité païenne, peuvent se recouper. La forme est différente, bien sûr, mais le fond est vraiment similaire à bien des niveaux. Faut croire qu'un développement spirituel reste un développement spirituel, peu importe dans quelle foi il s'accomplit. - Ok, donc, je reviens à mes moutons. Je disais que le titre ne fait pas la prêtresse. Et que être prêtresse est l'apprentissage d'une vie. En lisant l'extrait cité plus haut, je me demandais combien de temps je mettrais à compléter cette formation. Faut dire que je suis de nature impatiente..... Mais en y réfléchissant, je me dis qu'il ne sert à rien de me presser. Après tout, apprendre une profession "mondaine", est souvent l'affaire de 3 ans pour une technique, 5 ans ou plus si les cours sont universitaires.... Un prêtre chrétien fait 6 ans de séminaire avant d'être ordonné.... Alors quoi, cette formation peut bien me prendre 1 an ou 2, ou plus..... je n'en sait rien et ça m'est égal, je la prend une étape à la fois, un jour à la fois. Et je sais que ma formation ne s'arrêtera pas à mon ordination. Ce n'est pas: "Ok, me voilà ordonnée, maintenant j'ai la science infuse, je n'ai plus rien à apprendre de rien ni de personne". Je désire vraiment vivre toutes les étapes pleinement.


Elle doutera de tout et remettra tout en question. Elle continuera probablement à tout questionner pendant le reste de sa vie. Alors là, je suis bien partie! Depuis que j'ai commencé avoir une vie spirituelle, même en tant que chrétienne, j'ai commencé à avoir des doutes! Je sais que c'est normal. On ne peut pas parler de "foi" si il n'y a que des certitudes...... Remettre en question, c'est ce qui fait qu'on évolue..... Ma mère, par exemple, semble n'avoir que des certitudes. Au cours d'une discussion, elle m'a déjà dit que ce qu'elle me disait n'était pas son opinion, mais "la vérité!". Mais je sais que effectivement, elle n'a pas d'opinion propre. Elle suit à la lettre les enseignement de l'église catholique, qu'elle voit comme la vérité absolue. Je n'ai jamais été capable de ça. Dès que j'ai été assez vieille pour avoir une autonomie de pensée, j'ai contesté ce que je ne comprenais pas. Je n'ai jamais pu me satisfaire du "tu n'as pas à comprendre, tu n'as qu'à croire" ou "les voies du seigneur sont impénétrables". Même à l'école, même toute petite. Je ne me souviens pas du fait, mais je suis retombé récemment sur un vieux bulletin scolaire de 1ère année. Mon professeur écrivait que j'étais une questionneuse. Si je ne comprenais pas quelque chose, je questionnais, re-questionnais, et re-re-questionnais, jusqu'à ce que j'aie bien compris. Ce n'est pas différent dans ma spiritualité. Je n'ai jamais été capable d'accepter quelque chose pour un fait tant que ce ne m'était pas exliqué de façon satisfaisante. Alors cette phrase de Ruth Barrett, me rassure, en quelque sorte. Elle me dit que c'est normal si je n'ai pas une foi docile, et que je continuerai à questionner toute ma vie. Donc, je continuerai à avancer et à évoluer toute ma vie. Ma foi, ma conception de la vie, deviendra de plus en plus profonde, parce que j'aurai ce que j'appelle "l'expérience de mes convictions". Et j'ai un flash, en réfléchissant à cela. Une image de la Déesse qui m'attend les bras ouverts, avec amour. Elle est comme à une extrémité d'un labyrinthe, et moi à l'autre, et Elle m'attend. Ce labyrinthe est ma vie. Elle me laisse chercher, questionner, avancer parfois à tâtons, mais Elle sait que tôt ou tard, je La rejoindrai. Au fur et à mesure que j'avance, le chemin ne devient pas plus simple, mais j'accumule des expériences, qui me rapprochent d'Elle.

Monday, August 27, 2007

Servir, partie 2

Réflexions suite aux questions soulevées par l'auteure:

Que signifie pour vous le titre de « Prêtresse » ? Pour moi il s'agit d'avantage d'une fonction que d'un titre. Être prêtresse, c'est représenter la Déesse, c'est La laisser passer par moi pour rejoindre les femmes qui ne La connaissent pas, qui ne L'ont pas revendiquées en elles. C'est être à Son service, et être prête à accomplir ce qu'Elle me demandera. Être prête à accomplir ce qu'Elle me demandera. En écrivant ces mots, je m'aperçois de leur importance. Ce n'est pas une mince tâche! Est-ce que j'ai peur? J'ai certaines craintes, mais en même temps une grande confiance. Puisque je sais qu'en quelque part, Elle ne me demandera pas l'impossible.


Avez-vous le sentiment qu'il existe des critères, des normes que les femmes peuvent attendre de quelqu'une qui se présente comme Prêtresse ? Qu'elle soit prête à servir, qu'elle soit humble et ne se prenne pas pour une autre. Qu'elle soit une ressource, quand il s'agit de parler de la Déesse. Autrement dit, qu'elle en connaisse plusieurs aspects, et qu'elle sache de quoi elle parle (d'ailleurs, les mots prêtre et prêtresse viennent du grec presbus qui signifie: vieux, expérimenté, respectable). Inversement, qu'elle soit prête à apprendre, et ne considère pas avoir la science infuse. Ça va de paire avec l'humilité. Je crois que le modèle de prêtresse que j'aimerais être est, ironiquement, un prêtre chrétien! Je connais peu de prêtres chrétiens que je sente vraiment prêtres. L'un d'eux est un moine bénédictain de St-Benoit-du-Lac. C'est un tel modèle de douceur et de sérénité (et oui, mon nom n'est pas choisi au hasard)! Il fut pour moi un guide spirituel, et m'a toujours écouté avec une grande douceur et une grande attention, tout en sachant me remettre "sur la track" et me brasser quand il le fallait. Je crois que c'est de lui et du monastère de St-Benoit-du-Lac que me vient ce désir de cette vie là. En me fiant sur lui, je crois que les femmes doivent s'attendre d'une prêtresse à ce qu'elle fasse preuve de beaucoup d'intériorité. En tout cas, c'est ce que moi je m'attend! Intériorité, service, sérénité.


Si vous pourriez décider de ces normes, quelles seraient-elles et pourquoi ? Heu... voir ci-haut? Intériorité, service, sérénité, humilité. Ce sont mes normes à moi. Par l'intériorité, on apprend à voir clair en soi. Et c'est en voyant clair en soi que l'on devient humble, car on se voit tels que l'on est, avec nos forces et nos faiblesses. Et c'est en commençant par voir clair en soit qu'on peut prétendre voir clair dans les autres! Cette intériorité amène aussi la sérénité et la paix de l'esprit, qui n'est possible qu'en se connaissant bien, puisqu'il est angoissant de ne pas savoir qui l'on est (je le sais, j'y étais!). Et finalement, le service, qui est pour moi la marque du prêtre ou de la prêtresse, et qui aide aussi à rester dans l'humilité. Les deux vont ensemble, en étant au service, on développe l'humilité, et plus on est humble, moins on répugne à servir. (Mais attention, humilité ne veux pas dire humiliation! Il s'agit de la juste connaissance de soi, et non d'un processus destructif)


Quelles règles suivez-vous pour votre propre travail de prêtresse ? Je suis très méditative, je réfléchi beaucoup (intériorité). Je lis beaucoup, et je laisse mes lectures me nourrir, me parler. J'entre en contact avec la Déesse le plus possible, dans n'importe quel moment de ma journée.


Comment savez-vous que vous correspondez à vos propres normes? Je ne le sais pas toujours! Mais je me fie beaucoup sur mon intuition, pour savoir quand je suis à côté de la track. J'essaie de garder un oeil critique (critique constructive, bien sûr) sur moi même.
Quand je me laisse aller dans l'auto-complaisance, je sais que je ne suis plus dedans. Mais il me faudrait un oeil extérieur à moi-même, un (ou une) genre de mentor, de guide, que je cherche depuis un bon moment déjà. Depuis que mon chemin dans ma spiritualité m'a éloignée de mon moine, en fait!


Qu'attendez-vous d'une femme qui se présente comme Prêtresse ? Ça ça recoupe la 2e question pas mal.....


Pourquoi pensez-vous être une bonne « graine de Prêtresse ? Je ne sais pas si je le suis. Je l'espère seulement. J'imagine que la Déesse n'aurait pas mis ce désir dans mon coeur si je n'était pas faite pour cela. Je crois que mon Moi Supérieur a choisi cette voie, avant de s'incarner dans cette vie. Je ne serais pas surprise d'apprendre que je l'ai déjà été aussi au cours d'une incarnation précédente. J'ai tellement l'impression de redevenir moi-même!


Avez-vous un coeur aimant et compatissant ? Très, je l'ai d'ailleurs déjà mentionné, je suis une maman de nature.


Est-ce votre passion de servir la Déesse en servant les femmes et la Terre Mère, est-ce une vocation ? Pour la Déesse, sans aucun doute. Pour les femmes, oui, mais c'est en processus. J'ai fréquenté presque exclusivement des garçons et des hommes jusqu'à tout récemment. Je commence à peine à accueillir plus de femmes dans ma vie, dans mon entourage. Pour la Terre-Mère, et bien j'ai un très grand amour pour Gaïa, que je crois de plus en plus être ma déesse-patronne.


Avez-vous la créativité et les compétences indispensables ? Je l'apprends.... je ne suis pas une prêtresse parfaite! Juste une prêtresse en devenir.


Souhaitez-vous les offrir en service aux autres ? À quoi servent des compétences, si ce n'est à les mettres au service des autres? Il me semble parfois être née pour servir, et ce fut un long processus d'apprendre à penser à moi, et j'ose dire, à moi d'abord. Ce n'est que récemment que j'ai compris à quel point il est primordial que je sois bien avec moi-même, que je sache ou sont mes limites, que je me connaisse, que je prenne soin de moi, si je veux prétendre être au service des autres. Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même?


Est-ce que vous approfondissez vos compétences afin d'aider les autres ? Ça aussi ça recoupe la question précédente.


Quelle expérience avez-vous dans les responsabilités de diriger un groupe ? Peu. J'ai animé les scouts (louveteaux, garçons de 9 à 12 ans) pendant 4 ans, et c'est pas mal ça.


Pensez-vous que vous êtes, ou pourriez être, une bonne facilitatrice de groupe ? Je ne sais pas encore. Dans un groupe, j'écoute beaucoup, j'observe à qui j'ai affaire, alors peut-être que c'est un bon début....


Avez-vous les capacités de bien communiquer et de vous relier aux autres avec compassion?
Oui, j'ai énormément d'empathie. Je suis généralement capable de faire preuve de suffisemment de tact pour bien faire passer ce que j'ai à dire, sans blesser. Pour peu que je prenne le temps de réfléchir avant de parler!


Avez-vous acquis des compétences et pratiqué la résolution de conflits et le processus de groupe ? Oui, pas en tant que leader, mais j'ai participé au programme Katimavik il y a une dizaine d'année. Je vivais avec 10 autres personnes de mon âge. J'ai également fait plusieurs séjours dans la communauté Marie-Jeunesse, et je suis l'ainée d'une famille de 6 enfants. La résolution de conflits, ça me connait!


Avez-vous peur d'être responsable de vos actions, de dire que vous avez eu tort ou de vous excuser quand c'est nécessaire ? Je n'ai pas peur, mais l'humilité, c'est aussi en processus, pour moi. J'ai beaucoup de fierté, et reconnaitre mes tords ne me vient pas toujours spontanément. Si on m'accuse de quelque chose, mon réflexe est de me fermer, de me barrer à tout commentaire. Mais si j'ai l'occasion de méditer là dessus, et que je m'aperçois que j'ai vraiment tord, alors je n'ai pas de problème à l'admettre.


Vous êtes-vous engagée à vous connaître vous-même par un processus et un chemin continu, et à accepter vos difficultés et vos pouvoirs ? Bien sûr, et j'y travaille depuis déjà quelque temps! J'aspire à une rigoureuse connaissance de moi même.

Servir...

Je crois qu'il va me falloir plus qu'une session de blog pour écrire tout ce qui me vient à la lecture du texte de Ruth Barrett. C'est un texte très riche, qui me porte à creuser profondément à l'intérieur de moi, dans mon désir d'être prêtresse, et dans mes motivations. Pour voir jusque où ce désir s'enracine. Il me faut m'assurer que ce désir n'est pas né d'un égo mal satisfait, d'un manque de confiance en moi à combler..... puisque je sais que mon principal handicap, dans la vie, est un manque de confiance en moi... Mais il me semble, toutefois, que je prend de plus en plus le contrôle de ce manque de confiance, et que j'arrive à le canaliser, à le transformer. J'essaie de passer par dessus, et développer de l'assurance, et je sais que la Déesse m'y aide. Alors ce n'est pas simplement un désir de me sentir mieux avec moi-même, ou de me sentir importante. Je l'ai dit, déjà, je ne recherche pas le titre ni la gloire, ça m'est égal. Ce que je veux c'est servir la Déesse, La représenter, La laisser passer à travers moi pour rejoindre les femmes. Je m'aperçois que j'ai moins de difficultés à m'adresser à Elle. À l'inclure dans ma vie...


Au début même de cette formation, une partie de moi, probablement ma partie rationnelle, rejetait un peu toute cette histoire, je me sentais confusément silly, à prier une "Déesse", et cela mêlé à un appel profond... C'était difficile de savoir ou je m'en allais avec ça, j'ai eu envie, pendant 2-3 jours, de laisser tomber tout ça. Mais en même temps, je savais que je répondais à un mouvement de mon coeur, et que c'est ma tête qui résistait. Alors j'ai continué, et le résultat, est que ma résistance commence à fondre doucement, au soleil de la Déesse. Elle m'apprivoise et elle se laisse connaitre tout doucement. Pour ce qui est du culte que je lui rends, je dois admettre que je n'allume pas chandelles et encens régulièrement. Je prie spontanément, je Lui confie mes craintes et mes espoirs, et mes désirs plus terre-à-terre, je lis, j'essaie de découvrir d'autres de Ses facettes, j'essaie d'être à l'écoute des signes qu'Elle peut m'envoyer, de La voir dans les plus petits racoins de ma vie.....

Je dois quitter, pour le moment, mais je reviens bientôt poursuivre cette réflexion.

Saturday, August 25, 2007

Prêtresse et Chaman

Bon, je viens de relire ce texte encore. Il commence à descendre..... Aujourd'hui j'ai accroché principalement sur le dernier paragraphe.

"Les progrès de la femme au sein de l'« univers masculin » se sont réalisés sur le plan intellectuel au détriment de son intelligence et de sa créativité intuitives. Les archétypes et traditions qui pourraient nous guider en répondant à nos besoins et aptitudes sont absents des nouveaux domaines d'activités professionnelles et d'expériences. D'où l'importance essentielle pour nous de remédier à cette carence et de vivre un développement et une reconnaissance au sein de la société dans le respect de notre être sous toutes ses formes."
Je trouve ça vrai! Les femmes intègrent de plus en plus un univers masculin sur le marché du travail. On trouve de plus en plus de femmes dans des rôles ou on leur demande d'être agressives, compétitives..... Et de cette façon, elles le font au détriment de leur nature spirituelle et intuitive. C'est étrange. Puisque au fond, la société fonctionnerait mieux si les femmes occupaient la place revendiquée par leur nature même. Bin sûr, je dis pas qu'on devrait revenir en arrière et reléguer les femmes à la cuisine. Mais moi personnellement, en tant que femme, je me sens plus à ma place dans un rôle de conseillère que dans un rôle de leader..... C'est peut-être plus une question de personnalité.
Quand j'ai eu cette première expérience avec la Déesse, et que j'ai ressenti pour la première fois toute la richesse de la féminité, j'ai senti que mon rôle de femme était d'être un réceptacle. Autant sur le plan physique, reproducteur, ou la femme reçoit le spermatozoide, le garde en elle pendant neuf mois, et le transfome pour en faire un bébé. Autant sur le plan énergétique et spirituel. Je me suis senti appelée à recevoir, à absorber, à être la dépositaire de toutes sortes d'énergies, et que je me devais de les accueillir et de les transformer! De les rendre à la Déesse, purifiées, de les utiliser ensuite pour canaliser des rituels, etc.
Ça m'a fait drôle, j'en ai pas beaucoup parlé, parce que je sentais que peut-être que ça pourrait paraître un peu diminutif, d'être ce "réceptacle". Mais plus ça va plus je comprends à quel point c'est un rôle très riche! Et je crois que le parallèle de Miranda Guay, c'est justement ça. elle parle de notre cycle menstruel comme étant beaucoup plus qu'un cycle physique et reproducteur, et ça rejoint mon histoire de réceptacle, à la fois physique et spirituel.

Friday, August 24, 2007

Entre deux.

Je viens de terminer une 2e lecture du texte "Prêtresse et Chaman". Je comprends les mots, le contexte, de façon cérébrale. Mais ça me descend pas encore dans le coeur. Je veux dire, je comprends l'explication sur le rôle de la femme dans la société religieuse, dans la spiritualité. Je sais que sa place est priviligiée, qu'en tant que porteuse de vie, elle revêt une importance capitale. Je sais aussi que dans notre monde moderne, avec la place qu'ont pris les religions patriarcale, on a discossié la sexualité de la spiritualité (je trouve ça un peu ironique, en fait). Mais j'ai de la misère à lier tout ça. Peut-être parce que je n'ai pas moi-même expérimenté cet "état de conscience modifié mentruellement. Je suppose que je dois m'efforcer d'être plus à l'écoute de ce qui se passe en moi et autour de moi pendant cette période. Faut dire que je n'ai pas appris à être en paix avec mon cycle menstruel, pas encore. Je me souviens que la première fois que j'ai eu mes règles, j'étais très excitée de devenir une femme (tout comme la première fois où j'ai porté un soutien-gorge, en fait). Puis cet enthousiaste c'est éteint. Je me suis souvenue des taquineries que j'avais eu de mon père quand ma poitrine avait commencé à poindre, et j'étais anxieuse d'essuyer le même genre de taquineries suivant l'arrivé de mes règles. J'avais supplié ma mère de ne pas lui en faire part. Ce qui aurait du être une fierté était teinté de honte. Enfin, ce n'est pas mon but de m'étendre sur ce contexte familial, mais simplement, mes règles ont toujours été d'avantage une plaie qu'une fierté. Ceci est en train de changer, alors que je m'éveille d'avantage à la Déesse en moi. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai décidé de cesser de prendre la pilule. Je désire que mon cycle soit naturel, régulier ou non, et non géré par des hormones synthétiques. D'ailleurs, je devrais être menstruée cette fin de semaine ;) Alors je vais profiter de cette période pour méditer sur ce texte d'avantage, et je serai plus en mesure de partager mes réflexions par la suite.

Que la Déesse m'accompagne.

Thursday, August 23, 2007

Les Rôles de la Prêtresse Isiaque

"Je suis une guérisseuse de nature, une vraie maman! Les gens que j'aime, je voudrais tous les prendre dans mes bras et les empêcher de souffrir. Par contre, je comprends mieux, avec l'expérience, que la souffrance est parfois nécéssaire à la guérison, et à l'évolution. Alors j'entrevois que le travail de prêtresse n'est pas d'empêcher les gens de souffrir, ni d'éradiquer leurs côtés sombres, mais plutôt de les aider à apprivoiser ces côtés sombres et ces souffrances, dans le but de les guérir. Et je sais aussi que pour être en mesure d'accomplir ce travail, je me dois de le faire d'abord sur moi. Alors je prévois que cette période d'apprentissage sera difficile, je prévois des conflits intérieurs, des peurs, des doutes, et je sais qu'il me faudra les surmonter, et en sortir plus forte dans ma vocation, et plus épanouie."

"Toute personne qui engage un cheminement spirituel, se doit de guérir des anciennes blessures, des blocages, des maux et douleurs physiques, des peines, avant même de tenter de guérir une autre personne. Cela va encore plus de soi pour les Prêtresses. C’est d’ailleurs la première étape avant de songer à explorer les autres rôles. Comment écouter et guider une personne sans avoir réussit nous-mêmes à identifier, nommer et assumer nos blessures, peurs et blocages?La Prêtresse se doit d’explorer une ou plusieurs formes de guérison naturelle et/ou énergétique : phytothérapie, lithothérapie, reiki, aromathérapie, massothérapie, psychothérapie, etc. et bien sûr de maintenir une hygiène de vie équilibrée : alimentation saine, activité physique, relaxation, méditation, etc… L’idéal serait bien sûr de se consacrer corps et âme à notre guérison mais avec le mode de vie que nous avons, il est très difficile d’atteindre cet idéal. L’objectif est avant tout d’être sur la voie de la guérison, c’est-à-dire de prendre conscience de nos blessures, blocages, faiblesses, douleurs physiques et émotives et de toujours tenter d’évoluer. Souvent, les gens tombent dans le piège du dénie plutôt que d’accepter de vivre avec et de les faire évoluer. Il est beaucoup mieux d’admettre sa vulnérabilité que d’éviter. La guérison est souvent une étape négligée par la plupartd’entre nous qui vivons dans une société d’évitement."
La première citation est ma propre réflexion, écrite sur ce blog il y a deux jours, et qui était le fruit d'un cheminement de plusieurs années. La deuxième citation est tirée du texte de Isis Shakti sur les rôles de la prêtresse, que j'ai lu hier, et encore une fois ce matin. Si je dois choisir un rôle principal en tant que prêtresse, ce serait celui-là, puisque je chemine déjà sur cette voie, et que j'ai déjà commencé à en comprendre le sens. Puisque je suis déjà guérisseuse au fond de mon âme. C'est fou comment ça me parle. Accepter mes propres faiblesses, travailler à les apprivoiser et à les faire évoluer. J'ai envie de mettre une troisième citation, de Penczak, cette fois.
"As we claim more magickal power to be of greater service to the community, we must be diligent to clear the unconscious patterns and programs so we may always be conscious of our creations. Failure to do so can create a danger for yourself and others. This is why a common landmark in all ahamanic traditions is facing the shadowand your own mortality. Without this experience you cannot progress further.
When you become conscious of the shadow energy and actively work with the shadow self, partnering with it, making peace with it and eventually integrating its lessons and energy into your personal identity, your life changes. You seem to flow with the tides of life much easier than before."
C'est tiré de Temple of Shamanic Witchcraft, et je me souviens que toute la partie portant sur le Shadow self m'avait fortement interpelé. C'est, je crois, ce qui m'avait fait comprendre le sens de la guérison. C'est ce qui m'avait fait comprendre que pour guérir, il faut comprendre nos blessures, comprendre que c'est nous même, bien souvent, qui les créons, et apprendre à se rendre partenaire avec ces aspects de nous qui nous déplaise, plutôt que de les reléguer au fond d'un placard et de faire comme si ils n'existaient pas. Seulement à ce moment pouvons nous espérer en tirer une leçon, et alors faire évoluer ces blessures et éventuellement les guérir.
D'autres rôles m'on aussi interpellés. Principalement la Mère/Protectrice et l'Enseignante. La Mère, encore une fois, c'est parce que je suis une personne profondément maternelle. Autant aimante que protectrice. Ce n'est pas un défi que de travailler à le devenir, c'est déjà moi. L'Enseignante..... Je ne me trouve pas bonne pour enseigner, j'ai souvent l'impression d'être décousue, et surtout de manquer de patience. Et pourtant, lorsque je comprend quelque chose, assez pour l'avoir intégré dans ma vie, je suis saisie par le désir de le communiquer. Je sais que je devrai travailler pour développer les bonnes aptitudes. Jason, en lisant les lignes de ma main, m'avait dit que je possède de grandes aptitudes à apprendre et à enseigner (anneau de Salomon, sous l'index droit) et ça me trotte dans la tête depuis.
La leader. Je ne me suis jamais identifié comme leader. J'ai toujours trouvé que je ferais une bien meilleur "seconde" en appuyant le ou la leader, qu'une leader moi-même. J'ai toujours été convaincue qu'il s'agissait d'honnêteté de ma part. Que je me voyais comme je suis, et pas comme un manque de confiance en moi. Mais je sais que j'ai ce désir de fonder pour Gaïa ce monastère. Et je sais que ceci nécessitera de moi des aptitudes de leader. Et je sais que je manque chroniquement de confiance en moi, même si je travaille à améliorer cela. Alors je ne sais trop quoi en penser pour le moment.
Guérisseuse, enseignante et leader. C'est, je crois, ces trois aspect que je me sens appelée à développer (la mère faisant déjà partie intégrante de moi).

Wednesday, August 22, 2007

Définition de la prêtrise

L'essai proposé par Isis sur la définition de la prêtrise, rejoint pas mal ce que je savais, ce que je sentais déjà.

"Une femme qui choisit la voie de la prêtrise et qui fait le choix de se consacrer à la Déesse, quelque soit son visage ou son nom, dans le but ultime d’aider la cause humaine en offrant son temps et son énergie, ainsi que de protéger toute vie issue de la Terre, organisme vivant. La
Prêtresse Isiaque porte en elle tous les archétypes de la déesse, explore tous les domaines du Féminin Sacré dans le but de se connaître et aider sa communauté dans les domaines suivants : guérison, magie, spiritualité, divination, bien-être, écologie, enfantement, etc. La Prêtresse Isiaque se consacre corps et âme au bien-être de la Terre et de ses habitants. Elle est la porte-parole de la déesse. Synonyme : conseillère spirituelle, officiante, guérisseuse, etc."
Il y a un moto que j'essaie d'appliquer dans ma vie, qui vient de Mère Térésa: "Ne laisser personne venir à moi sans repartir meilleur et plus heureux". Je crois que c'est un peu ça, le rôle d'une prêtresse. Enfin, il me semble que ce devrait être le rôle de tout être humain, et si c'était le cas, le monde serait un havre de paix. Reste que c'est plus facile à dire qu'à faire. Il ne s'agit pas d'être pédante et de faire la leçon. Car mieux que quiconque, je suis consciente de mes propres lacunes et imperfections.
Je n'ai pas grand chose à dire sur cette partie de la leçon, en fin de compte. Je ne sais même pas de quelle façon je vais devenir cette prêtresse. Je sais que ça résonne fort en moi, mais j'ignore encore ce que la Déesse attend de moi exactement. Ou plutôt, ce que mon Moi Supérieur a choisi d'accomplir, d'expérimenter dans cette incarnation. Je crois que la voie de la prêtrise est la façon d'arriver à m'épanouir selon ce que j'ai choisi de vivre. Le meilleur indice de ça, est la façon dont tout a déboulé après que j'aie pris le temps de méditer, et de demander à mon Moi Supérieur de m'indiquer le sens de ce que j'étais en train de vivre, alors que j'étais dans la souffrance et l'angoisse de la solitude. Je désirais prendre le temps d'apprivoiser cette solitude avant de songer à me remettre en relation avec quelqu'un. Je sentais la nécéssité de m'accomplir personnellement, moi qui m'était toujours définie par mon couple dans le passé, et par la famille que j'aurais éventuellement. Devant la chute de tout cela, je me sentais profondément perdue, et ne savais pas comment me retrouver. Le lendemain de cette prière, tout a déboulé très très rapidement, et me voici sur la voie de la prêtrise. J'essaie de cerner ce rôle de prêtresse, et beaucoup de choses m'échappent, mais essentiellement, je sais que c'est ainsi que je vais m'accomplir. Il y a moins de 2 semaines, j'étais déprimée, je trouvais ma vie vide de sens, je me demandais pourquoi j'étais en ce monde, je déplorais de n'avoir pas de passion qui me "drive" au point d'avoir envie d'y consacrer des heures et des heures. En quelques jours à peine, je trouve réponse à toutes ces question. Je découvre un but, une passion (enfin, elle était déjà là, mais c'était plus un intérêt, il me manquait les ressources pour la faire s'épanouir), je suis en paix, et je ne me sens plus seule.
Je me perds un peu. J'essaie d'évaluer ma propre définition de la prêtrise, et je me retrouve à disserter sur ce que la voie de la prêtrise a exercé déjà comme transformation dans ma vie. Je crois finalement que c'est ça, être prêtresse. C'est être l'instrument de la Déesse, et La laisser me transformer pour me faire devenir moi-même.

Tuesday, August 21, 2007

Les premiers pas.

Bon bin voilà! Mon entrée au Lotus est faite. J'ai des doutes et des insécurités. Je suppose que c'est normal. Je ne sais pas tout à fait par où commencer ce journal, alors aussi bien commencer par ce qui me fait peur. En gros, la réaction de mon entourage. Je ne me sens pas obligée d'en parler dans l'immédiat, mais je sais que tout fini par se savoir. Et j'ai beaucoup d'inquiétudes à ce sujet. Mais je crois que la Déesse saura bien me préparer le terrain... enfin, je l'espère.

Je méditais cet après-midi.... D'ailleurs, je suis de nature très méditative et introspective.... Enfin, je méditais, et je me faisais la réflexion qu'il manque de monastères paiens. Je m'explique. Venant d'un milieu catholique, je suis allée fréquemment dans des monastères chrétiens, et j'ai toujours été frappée par l'ambiance de paix et de sérénité des lieux, par la vie des moines... Quoi que je ne sois pas une grande fan des voeux de chasteté, pauvreté et obéissance, je me prenais à désirer une forme adaptée au couleurs paiennes de cette vie, rythmée par la prière (sous quelque forme que ce soit) et la méditation, en communauté avec d'autres frères et soeurs. Je suis attirée par la vie en commun et autosuffisante, le travail de la terre, le contact constant avec la nature.... Hmm, je déplorais l'inexistance d'un tel monastère, quand une voix m'a parlé au coeur: "Fonde-le"

En bon québécois, je me suis écriée :"Eille wo les moteurs!!! Ça fait 2 jours que j'ai commencé des démarches pour être prêtresse et tu me donne déjà des contrats? Laisse moi au moins le temps de me ressaisir!" Tss, ça m'apprendra a soupirer sur ce que j'ai pas. En tk, j'ai ça dans le coeur, comme une toute petite graine qui vient d'y être déposé. Je vais la laisser germer, je vais me donner le temps d'apprendre, et d'avancer sur cette voie. Finalement, je vais faire cette formation, et je verrai bien où ça va me mener. Pour le reste, comme on dit, en temps et lieu!

La seule certitude que j'ai, en ce moment, c'est que je répond au désir de mon coeur. C'est un mince fil, au dessus de ce qui me semble être un précipice de craintes et d'obstacles, réels ou imaginaires. Maman! J'ai le vertige!

Pour terminer sur une bonne note, je dirais que je suis à la fois très excitée de débuter cette formation, alors que récemment je savais pas quelle était ma place dans la vie, je savais pas ce que je faisais dans ce monde. Je souffrais terriblement d'une séparation récente, et la Déesse (quand je parle de Déesse, au fait, je me réfère à l'Énergie Féminine Universelle, qui s'incarne sous différents noms, différents archétypes) a placé sur ma route, et juste au bon moment, les outils nécessaires pour m'accomplir d'abord personnellement, et ensuite aider d'autres gens à s'accomplir, et soulager leurs souffrances.

Je suis une guérisseuse de nature, une vraie maman! Les gens que j'aime, je voudrais tous les prendre dans mes bras et les empêcher de souffrir. Par contre, je comprends mieux, avec l'expérience, que la souffrance est parfois nécéssaire à la guérison, et à l'évolution. Alors j'entrevois que le travail de prêtresse n'est pas d'empêcher les gens de souffrir, ni d'éradiquer leurs côtés sombres, mais plutôt de les aider à apprivoiser ces côtés sombres et ces souffrances, dans le but de les guérir. Et je sais aussi que pour être en mesure d'accomplir ce travail, je me dois de le faire d'abord sur moi. Alors je prévois que cette période d'apprentissage sera difficile, je prévois des conflits intérieurs, des peurs, des doutes, et je sais qu'il me faudra les surmonter, et en sortir plus forte dans ma vocation, et plus épanouie.

Alors je remets tout ça entre les mains de la Déesse, convaincue qu'elle saura me guider à bon port!