Wednesday, September 26, 2007

Je m'y remet!

Je viens de lire le blog de Carabosse, au complet. Ça m'a beaucoup rejoint, à bien des aspects. Ça fait du bien, seulement de lire que d'autres vivent sensiblement les mêmes choses que moi. Moi aussi je suis dans un espèce de ralentissement, et je développais de la culpabilité face à cela, et voilà que je découvre que c'est tout à fait normal.

Par contre, Carabosse me semble en général plus.... vaillante (?) que moi. Faut que je me confesse, ici; je suis une grande paresseuse. J'aime pas avouer ça, mais je déteste les choses qui me demandent trop d'efforts. Combien de fois dans ma vie ai-je entrepris des choses pour les abandonner par la suite devant les efforts à mettre pour avoir des résultats. Mes cours de violon, qui ont duré 3 mois. Après avoir essuyé l'humiliation d'avoir faussé sur "Ah vous dirais-je maman" lors du mini-concert de l'école, j'ai plus retouché à mon violon. Mes études universitaires, aussi...... malgré que à l'époque, ma consommation de pot y fut pour beaucoup (arrêter de fumer a été une des meilleurs choses qui me soient arrivées). Enfin, j'essaie d'outre-passer ma tendence à baisser les bras devant l'effort. Je suis vraiment motivée pour ces études de prêtresses, d'autant plus que j'ai décidé de me donner aussi dans la FOI. Alors il est pas question d'abandonner. Lire le blog de Carabosse m'a donné le courage de m'y remettre. J'ai envie de recommencer à écrire ce blog de façon régulière. D'ailleurs, j'ai fini il y a quelques jours de lire le contenu de la leçon 2, que j'ai presque pas commenté. Il me reste à faire le travail final, et je procrastine! Mais là l'envie, et la motivation me revient! Alors ce soir je retrousse mes manches et je m'y met!

Dans un autre ordre d'idée.....

J'ai trouvé un petit magasin de produits naturels où je travaille. Ils y vendent la Diva Cup. J'ai décidé de l'acheter. J'en entends parler à gauche et à droite depuis un bon moment, mais ce qui m'a décidé, c'est d'apprendre que l'usage des tampons pourrais être la cause de mes vaginites récurrentes, puisque le tampon n'absorbe pas que le sang, mais aussi la lubrification naturelle du vagin, et finit donc par en déséquilibrer le pH. J'aurais du y penser!
Je me suis également inscrite sur le Forum Lune Rouge, de Cerridwen, j'ai hâte de le découvrir. (Encore merci, Carabosse, j'ignorais l'existence de ce forum). Je trouve ça bizarre d'apprendre maintenant, à 29 ans, à apprivoiser mes règles. Je vais essayer de mettre la main sur le livre de Miranda Gray, version papier. Je voudrais l'offrir à mes soeurs, du moins aux 2 plus jeunes (l'une a bientôt 16 ans, l'autre bientôt 12). Ma soeur de 18 ans.... sûrement que ça lui ferait du bien aussi, mais je ne sais pas comment la prendre. Elle me donne beaucoup de soucis! À 18 ans, elle ne pense qu'à fêter, à provoquer, à boire, à baiser..... et ce qui me fait de la peine, ce n'est pas qu'elle ait une sexualité active, c'est que cette sexualité ne me semble pas épanouie. J'ai l'impression qu'elle baise par rébellion contre ma mère, et aussi par un profond besoin d'acceptation. J'y trouve un écho de moi-même. J'ai longtemps eu ce même "craving", ce besoin insurmontable d'être acceptée peut importe le prix. Je me suis oubliée, dans certaines relations. J'ai pris un rôle qui n'étais pas vraiment moi. Et je me redécouvre, à l'aube de la trentaine. Je vois ma soeur aller, et je me reconnais en elle (bien qu'elle soit pas mal plus "hardcore" que je ne l'étais moi-même. J'essaie de lui parler, parfois, de l'amener à prendre conscience de certaines choses, mais j'ai l'impression de me heurter à un mur d'incompréhension. Je ne sais pas comment l'aborder. Alors on dirait que j'ai tendence à consacrer mes énergies à mes 2 autres soeurs, plus réceptives. Bref, tout ça pour dire que j'aimerais que mes soeurs apprennent à apprivoiser leur féminité, leur sexualité, leur pouvoir de séduction (et oui, maman, ce n'est pas un péché que de séduire), et cela avant 30 ans! Je me sens bien maladroite, car en même temps, je ne sais comment ouvertement aller directement contre l'éducation que ma mère leur donne. Heureusement, ces 2 jeunes filles ont des tempéraments différents du mien, et vont leur chemin. Jeanne (15 ans) est brillante, et n'hésite pas à aller chercher ailleurs les réponses dont elle a besoin. Catherine (11 ans) est une petite dictatrice! Elle se tient avec d'autre enfants plus âgés qu'elle, et c'est elle qui les mène tous! Alors je ne crains pas trop pour elles......

Wednesday, September 19, 2007

Marie

Je voulais juste partager ici les réflexions qui me sont venues, suite au rituel de dimanche. En contemplant la statue de la Déesse dans le temple, j'avais été prise au dépourvue en y voyant Marie. Je n'ai jamais sorti Marie de ma vie, et j'ai d'ailleurs une petite image d'elle en permanence sur mon autel, mais il y avait des années que je ne m'était pas adressée à elle. Je me demandais bien ce qu'elle venait faire dans ce rituel, et pourquoi elle se manifestait soudain. J'ai réfléchi beaucoup là dessus, depuis. Je me suis rappelé ma période avec Marie-Jeunesse, ou elle était au coeur de ma spiritualité. Faut dire que j'ai appris grandement à la connaître pendant cette période, qui a duré environ 7 ans. Elle était la seule figure de la Déesse que je côtoyais. À l'époque, à l'instar de tous les autres "Marie-Jeunessois" je l'appelais affectueusement Maman-Marie, et c'était vraiment un lien filial que j'avais avec elle. Puis, alors que je me suis éloignée du christiannisme, je me suis aussi éloignée d'elle, tout en gardant pour elle une certaine... reconnaissance. Je crois que sa présence lors de mon tout premier rituel avec le Lotus signifie qu'elle m'accueille, puisque Marie, pour moi c'est l'accueil. Elle s'est rappelé à mon souvenir en m'ouvrant ses bras, puisque c'est ainsi que je l'ai vue:

http://monmondeamoi.blog50.com/images/medium_Vierge_Marie.gif

Et j'ai senti qu'elle m'accompagnait dans ma spiritualité, qu'elle m'encourageait à continuer.... Je l'ai pris aussi comme une invitation à accueillir moi-même d'avantage. Je sais que j'ai tendance parfois à juger, à avoir des préjugés, même si je voudrais pas. Alors j'ai senti que sa présence, son accueil, était un appel à moi aussi accueillir les gens qui m'entourent, même ceux qui à prime abord me disent rien.

Monday, September 17, 2007

Solitude

Je pense aussi que mon humeur générale, présentement, vient du fait que je me sens un peu seule. Ça fait 2 mois que je ne suis plus avec Étienne, et tout le temps que j'étais avec lui, il n'était pas amoureux de moi. Le sentiment d'être aimée me manque un peu. Tout comme celui d'être amoureuse..... Probablement que ça joue sur mon humeur... Et ça m'enrage, parce que j'aimerais ça être indépendante, me suffire à moi même, trouver tout l'amour dont j'ai besoin dans le culte de la Déesse.....

Moment de doutes

Ça va plus ou moins bien en ce moment. Je me sens comme dans le noir. C'est inoui, comment 1 semaine je nage dans la certitude joyeuse que je suis sur la bonne voie, comment tous concorde pour me montrer que j'ai fait le bon choix, celui qui me convient... Et comment du jour au lendemain, tout d'un coup je ne suis plus sûre de rien. Je doute de tout! Je me regarde de l'extérieur, avec ma tête, et trouve que tout ça est silly..... Et mon coeur est perdu parce que je ne sens plus la Déesse non-plus. Et pourtant, même en ne sentant pas, je sais! Comment je peux savoir et douter en même temps? Je me relis, et je vois que j'avais prévu ça! Et un des textes de la leçon 1 dit précisément qu'une prêtresse doute toujours, de tout.

Je crois que c'était le texte de Ruth Bennett....

Je garde confiance, malgré tout, mais je trouve ça difficile, j'aime pas être dans cet état. Ce serait tellement plus simple d'être toujours pleine de certitudes. Mais comme je l'ai si bien dit moi même (....) c'est les doutes qui font avancer. En tk, ça fait du bien juste d'écrire ça sur mon blog, ça me fait comme dédramatiser.... C'est pas si pire que ça, finalement. La Déesse est là quand même, c'est juste que j'ai un peu plus de mal à la voir depuis quelques jours. Je suis encore sur la bonne voie, j'ai juste plus de mal à le "sentir".

Friday, September 14, 2007

Voile

Une situation cette semaine, m'a profondément interpelée, en tant que femme et en tant que prêtresse. Une collègue de travail, une québécoise, a récemment commencé à porter le voile islamique. Ça m'a attristé beaucoup. J'ai essayé très fort de ne pas porter de jugement, mais voilà: je peux à la limite comprendre les femmes arabes qui souvent n'ont pas connu autre chose, mais les québécoises sont reconnues pour être les femmes les plus libérées au monde. Cela m'a semblé un énorme pas en arrière! Ironiquement, c'est dernièrement que je faisais le souhait qu'un jour plus une seule femme ne soit contrainte à se voiler.....

Je l'ai questionnée, le plus respectueusement possible. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui exprimer mon incompréhension. Elle m'a simplement dit qu'elle est musulmane. Elle est mariée avec un homme arabe, et au fil du temps elle s'est petit-à-petit convertie. Pour ce qui est du voile, elle m'a seulement dit qu'elle le porte pour une question de respect, sans élaborer d'avantage. Elle est restée très très vague dans ses réponses, me donnant l'impression qu'elle ne savait pas vraiment quoi me répondre, ou alors elle est simplement réservée? Bien sur, elle a été très prompte à préciser que ce n'est pas les hommes qui l'obligent à porter ce voile. J'ai tristement pensé "pas les hommes, non, mais une religion patriarcale, qui diminue les femmes..." Je l'ai portée dans mon coeur et mes prières toute la journée. Qu'elle porte ce voile de son plein gré ou non, elle doit avoir eu son lot de blessures pour faire cela.

Tuesday, September 11, 2007

Amour

J'étais en train d'écrire ma fiche quotidienne de mon cycle, selon Miranda Guay, et je notais un rêve que j'ai fais la nuit dernière.

J’ai rêvé que j’étais adolescente, autour de 14-15 ans. J’avais un kick sur un gars, un peu plus vieux que moi (16-17 ans). Il était blond, aux yeux bleu. Un beau garçon. Il y avait un petit jeu de séduction. Il était pas certain qu’il voulait sortir avec moi. Il était attiré, mais il voulait être certain que c’était bien ce que je voulais, et que je me perdrais pas dans le processus. Quand il a eu confirmation de ça, il était prêt à s’engager avec moi. On s’est embrassé, timidement et très doucement, une caresse des lèvres seulement, pas de langue. Puis, on a été séparé. Je le revoyais des années plus tard, il avait teint une partie de ses cheveux en noir, il était devenu punk, et gay !

En y repensant, je me suis rappelé du feeling de ce baiser, somme toute assez chaste! Puis de fil en aiguille, j'ai pensé à la plupart des rêves "érotiques" que je peux faire. Il est extrèmement rare que mes rêves comportent de la sexualité explicite, par là j'entends génitalité. Généralement, il y a des effleurements, du non-dit, des caresses timide. Spécialement mon rêve de la nuit dernière. Puis j'ai repensé à ma relation avec Étienne, dans la dernière année. Il y a eu une très forte attraction sexuelle, qu'on a vécu sans aucune retenue. On a exploré toutes sortes de choses que je n'avais jamais vécues, allant du sado-maso (soft) à la sodomie. Puis j'ai repensé à ma relation avec Alex, qui a duré près de 7 ans, et dans laquelle on a aussi très tôt eu des relations sexuelles. Il me vient à l'esprit que maintenant j'ai envie de découvrir une personne, de faire un coeur à coeur avant de faire un corps à corps. Pas forcément attendre d'être mariés là! Mais pas me presser. Prendre le temps de vraiment découvrir, savourer l'autre personne. J'ai connu il y a longtemps un couple qui avaient attendus 2 ou 3 mois avant de s'embrasser pour la première fois. Ils disaient: "Pendant qu'on s'embrasse, on ne se parle pas!" Alors ils avaient pris le temps de se parler, de se connaitre, de s'aimer..... C"est drôle, la "chasteté" est en partie ce qui m'a fait décrocher du christiannisme, mais aujourd'hui, j'ai envie de cette "chasteté". Mais pas abordée d'une façon restrictive et frustrante, sans notion de péché. Simplement, une relation pure, ou l'amour vient du coeur avant de venir du corps. Bien sûr, le corps va suivre, et c'est une partie importante! Mais ma dernière relation était centrée sur le sexe, et en bout de ligne, il m'est restée une impression plutôt vide. Maintenant, j'ai envie d'amour! J'ai envie d'une relation qui soit spirituelle, émotive et physique. Je souhaite que la Déesse mette sur mon chemin un homme qui ait envie de la même chose. Il doit bien en exister un quelque part!

Effort

J'ai de la misère à écrire, ces temps-ci, ça me demande un effort de discipline. D'autant plus que j'avance dans mes lectures, pis à date la leçon 2 ne semble pas me donner matière à réflexion, c'est du contenu plus académique. C'est très intéressant, par contre.

À travers ça, je lis de mon propre chef aussi. J'explore et je découvre. Mais je sais pas, 0n dirait que la matière fais une boule dans mon cerveau, et j'ai de la misère à assimiler. Je crois que je ressens le besoin pour quelque jours, de suspendre mes lectures, et de me concentrer sur ma pratique. Mes dévotions quotidiennes (bon, ok, dévotions que j'aimerais rendre quotidiennes...) etc. Je me surprend à avoir envie de faire plus de rituels, plus de méditation, au fur et à mesure que mes lectures me font découvrir la Déesse. Plus je la découvre avec mon esprit, plus j'ai envie de la découvrir avec mon coeur, et vice-versa.

En plus, durant cette semaine de vacances (retour au travail demain), j'ai comme coup sur coup fait la paix avec 3 points dans ma vie, 3 bibittes que je trainaient et qui sans que je le réalise m'empêchaient d'avancer. D'abord, au mariage de Edyth, je regardais aller Alex, mon ex mari, et j'ai réalisé que vraiment, on a pu rien en commun, ça m'a fait réfléchir sur les raisons pour lesquelles je me sentais coupable. J'ai comme réalisé en même temps que me sentir coupable servait strictement à rien, ni pour moi ni pour lui. Et que tout ce que ça faisait c'est me paralyser, me figer dans le passé, dans le "j'aurais du" et les regrets. J'ai pas besoin de ça. Alors j'ai fait la paix avec moi-même, à défaut de faire la paix avec lui (il refuse de me voir).

Puis, il y a eu l'histoire avec mon père, que j'ai déjà relatée. Et finalement, j'ai du confronter un autre épisode de ma vie, qui est la période ou mes parents ont fait partie d'une secte (une secte négative, on s'entend). J'avais 12-13 ans. J'ai appris il y a 2-3 jours que le leader de cette secte est décédé récemment. Ça m'a confronté avec la rancoeur que je ressentais pour lui. Et j'ai réalisé que c'était inutile de lui en vouloir. Il est mort maintenant, et il lui reste à faire face à son Karma. Je me suis même sentie triste pour lui, en fait, et j'ai eu le goût de prier pour la paix de son âme.

On dirait que Hekate me force à faire du ménage! C'est douloureux, je dois dire, mais c'est libérateur! Elle est comme ça, sévère, mais libératrice. C'est drôle, parce que j'ai lu sur elle aujourd'hui, et c'est comme ça qu'elle était décrite. J'ai souris, car c'est exactement comme ça que je l'expérimente. Et de façon drastique!

Aujourd'hui, j'ai passé l'après-midi avec un vieil ami avec qui je n'avais eu aucun contact depuis que j'ai rompu avec Alex, il y a un an. Ça m'a fait du bien.

Mes pensées sont décousues, c'est que je suis fatiguée, et j'ai du mal à organiser mon esprit. Et ce n'est pas le manque de sommeil qui me fatigue! Mais tout le ménage des derniers jours me laisse avec l'impression d'être mentalement épuisée. J'ai comme besoin de me ressourcer un peu. Mais il me semble que je n'ai pas l'énergie pour faire un rituel. Je vais au moins m'arrêter un moment et méditer.

Monday, September 10, 2007

Prêtresses d'hier et d'aujourd'hui

J'ai lu l'introduction de la partie 2 seulement, mais avant de poursuivre plus avant, j'ai envie déjà écrire ce qui me vient à l'esprit, concernant les prêtresses du passé, et les prêtresses contemporaines. Question, par la suite, de voir d'où je parts, et où je m'en vais.

Ceci me demande ce soir un effort de discipline, car je dors mal depuis 2-3 jours, et je suis très fatiguée. Quand je suis fatiguée, j'ai plus de difficulté à être cohérente. Mais je veux vraiment m'y tenir, à ce journal. Ne serait-ce que pour avoir la satisfaction de me dire que je le tien de façon régulière.

Donc, c'est certain, quand je pense aux prêtresses du passé, j'imagine des femmes de tous âges, vêtues dans des tenues propres à leur temple, et qui les identifie comme prêtresse. J'imagine ces femmes, belles et sereines, qui on vécue dans les temples des divinités qu'elle servaient depuis le plus jeune âge, souvent promises à cette vie sans qu'elles aient le choix de décider pour elle même. Je me plait pourtant à penser que certaines le faisaient par appel, et de leurs plein gré. J'aime bien le principe que ces femmes étaient élevées aux temples. Leur entraînement était alors intensif, et elles entretenaient un lien étroit avec le Dieu ou la Déesse (ou les 2) dès leur plus jeune âge.

Aujourd'hui la façon de faire n'est plus la même. Je ne regrette pas, personnellement, de m'engager à mon âge sur cette voie. Je le fais en toute connaissance de cause. Je traîne un bagage avec moi, des expériences, auxquelles je peux me relier dans mon cheminement. J'ai des points de comparaison, et je sais que c'est ma spiritualité qui me rend heureuse.

Je suis consciente, également, des besoins des autres, qui m'entourent. Et je crois que le fait de ne pas vivre dans un temple, me confirme dans le fait que la prêtrise n'est pas pour moi un moyen de fuir la réalité. Au contraire, j'ai les 2 pieds dans le monde réel, et je contribue à le rendre un meilleur monde.

Thursday, September 6, 2007

Paix

Entre 2 leçons, j'ai envie de noter une pensée qui me confirme dans ma voie.

Je pensais un peu plus tôt à certaines personnes qui m'ont marquées dans ma vie, pour leur sérénité, leur présence appaisante.... Je réalisais que cette sérénité est vraiment un idéal, pour moi. Un de mes buts dans la vie, et probablement le plus important, c'est d'atteindre cette même paix de l'esprit, cette même sérénité. D'abord pour moi-même, pour être en harmonie avec moi-même. Et puis pour les autres aussi. Si la sérénité de André (le moine de St-Benoit-du-Lac) est venue me chercher autant, peut-être que à travers moi la Déesse saura en rejoindre d'autre!

Je m'aperçois que cette sérénité, elle se révèle à moi à travers ma vie spirituelle. Dans le monde "mondain" on parle de zen, de relaxer, de vivre un jour à la fois... Pour moi c'est pas suffisant pour atteindre une vraie paix, durable. Avec la prière, la méditation, l'étude de la Déesse, je prend contact avec moi-même, je nourris mon âme, et j'approche de cette sérénité. Alors ce soir, cette prise de conscience m'a vraiment confirmée dans ma décision de me consacrer à cette vie spirituelle.

Wednesday, September 5, 2007

Shadow healing

Je veux juste mettre tout de suite par écrit ce qui s'est passé pendant mon voyage, tandis que c'est frais à ma mémoire.

Tout d'abord, ça a plutôt mal commencé. Je repoussais inconsciemment le moment de le faire, parce que je ne savais pas à quoi m'attendre exactement, et que la nature de ce travail est un gros morceau, émotionnellement parlant. Lorsque finalement je me décide, je désire tout d'abord prendre un bain purifiant, avant de me lancer, mais mon chat a fait disparaitre le bouchon du bain. Je peste intérieurement, puis je me dis que ce n'est pas plus mal, je me purifierai avec le smudging. J'allume donc mes chandelles, puis le charbon pour mon encens. À peine le charbon allumé, mon détecteur de fumée se déclanche! C'est la première fois que ça arrive, mais aussi, c'est la première fois que j'allume de l'encens alors que mon ventilateur est éteint..... j'y penserai la prochaine fois! Je ne me laisse pas abattre, je sais que ce genre de contretemps est relativement normal, puisque le Shadow, habitué à son existence propre, même si il a le désire d'être guéri, il y a aussi une crainte, et un désir de repousser le moment. Finalement, tout mes préparatifs sont au point. Je pars le cd de Penczak, et c'est parti. D'abord smudging, purification de mon espace (et de moi-même!), puis le compte à rebours (Penczak suggère de visualiser les chiffres de 12 à 1, puis de 13 à 1, laissant le compte à rebours me mener vers un état de méditation profonde, proche de la transe. ( Fait curieux, mon chat est venu se coucher près de moi dès le compte à rebours, et est resté à mes pieds, tranquille, jusqu'à la fin, jusqu'au compte de 1 à 13, puis de 1 à 12, qui doit me ramener vers ma conscience habituelle.) Donc, me voilà devant le World Tree. Pour moi il s'agit d'un immense saule. Je vois les branches bouger dans le vent, je peux toucher l'écorce rugueuse, sentir l'odeur de la Terre.... Une ouverture au niveau des racines me permet de m'y glisser.

Pour moi, chaque voyage se déroule de la même manière. Je commence par aller à mon temple personnel, ou je rencontre le Gardien (je lui ai un jour demandé son nom, et il m'a dit qu'il est le Gardien. C'est un amérindien au début de la cinquantaine, les cheveux grisonnants, quelques rides.... Un visage empreint de sagesse...) qui me guide vers ma prochaine destination, il me coache, en quelque sorte. Je me dirige donc vers mon temple. M'attendant à y trouver le Gardien, avant de partir confronter cette blessure proprement dite. Le Gardien est bien là, mais il ne me parle pas, la même sérénité que d'habitude est sur son visage. Je m'impatiente. Je fouille autour de la pièce, pour trouver la porte, ou l'entrée qui me mènera vers l'underworld. Je la vois, et je m'apprête à y entrer. À ce moment, mon chat me touche la main de la patte, comme pour me retenir. C'est le seul moment dans le voyage ou il m'a touché. Le reste du temps, il est resté sagement à mes pieds. Je me retourne donc, interloquée, pourquoi ne puis-je y aller? J'ai alors la surprise de voir mon père, avec moi, dans mon temple! Je n'ai pas réussi à lui parler, mais j'ai pleuré dans ses bras, le laissant me serrer contre lui. Je crois qu'il a compris la peine et la colère qui m'habitait. Moi en tout cas, je le sentais très fort! Après un moment, le Gardien m'a alors invité à me rendre dans l'underworld. Je suis donc retournée à la porte, sous son regard et celui de mon père.

Je me suis rendue dans une forêt, une vielle forêt. Il faisait bleu (pas tout à fait noir, juste bleu, comme à la tombée de la nuit), et un peu brumeux. Je regarde autour de moi, et je finis par voir une énorme silhouette s'approcher. J'étais sur mes garde, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. La silhouette s'arrête à peut-être 2 mètres de moi. Je sais qu'elle me regarde et qu'elle attends, même si je ne distingue pas ses traits. Je sens sa peur, et son désir d'être guérie. Je sens, très fort, ma propre peur, ma tristesse, ma colère. Mais je sens aussi une sorte de paix, qui semble vouloir poindre dans mon coeur. Comme la toute petite lumière d'une chandelle dans une pièce noire. J'appelle Hekate, et elle vient. Je peux la voir au dessus de moi et de la silhouette, puis elle semble m'envelopper. La petite chandelle devient une grande lumière blanche, au fur et à mesure que la paix s'insinue dans mon coeur. Et en rejaillit! Je dirige ce jaillissement (c'est difficile de traduire en mot ce qui s'est passé exactement, c'était plus senti que vu...) sur la silhouette. Et d'ombre, elle devient elle aussi lumière. De colère, de tristesse et de peur, elle devient paix! C'est très très fort émotivement. Puis, comme ce jaillissement diminue, et que la transformation semble terminée, j'entends le callback, parfaitement synchronisé. Je remercie Hekate, qui me sourit, et je retourne vers mon temple. Je remercie le Gardien, et mon père, et je remonte vers la surface. Je remercie le World Tree, et la voix de Penczak se fait entendre qui compte à nouveau les chiffres, pour me ramener vers la conscience. C'est à ce moment que mon chat s'est levé. Puis, fin du rituel, grounding, etc.

Il m'est un peu difficile de décrire ce que je ressent maintenant. Je suis en paix, confiante. Est-ce que le travail est terminé, est-ce que 15 ans de refoulement peut-être guéri si facilement? Je l'ignore, mais pour le moment je suis en paix. Bénis soit Hekate, pour m'avoir amené à réagir! Je sens que j'ai enfin pardonné à mon père. Je sais que je n'oublierai pas, mais je sens que j'ai tourné la page.

Hekate

Hier soir j'ai vécu quelque chose de fort, et très difficile.

Je discutait avec un ami sur msn. C'est un ami proche, qui connait beaucoup de choses de moi, comme moi de lui. Un moment donné, il a fait remonter une vieille blessure que j'ai vécu avec mon père. C'est quelque chose que j'essaie d'oublier depuis 15 ans, mais c'est une plaie encore vive. Je n'ai pas coupé les ponts avec mon père, mais le contact est très difficile, car toute les fois que je le vois, c'est cet épisode que j'ai devant les yeux. J'ai toujours refusé d'en parler, avec mon père, avec ma famille. Même si je crois que mon père a tenté maladroitement d'aborder le sujet à quelques reprises, j'ai toujours refusé d'en parler, je ne suis juste pas capable. Je m'en suis ouvert à cet ami (qui en fait est mon ex copain) parce que je sentais qu'il devait savoir, pour comprendre l'ambiguité de ma relation avec mon père. C'est par "hasard" qu'on en est venu à parler de ça hier. Mais en y réfléchissant par la suite j'ai constaté que ce "hasard" était probablement l'oeuvre d'Hekate. Elle m'a fait comprendre, peut-être pas très délicatement, que puisque je chemine sur la voie de la prêtrise, le moment est venu de faire la paix avec ça, c'est une blessure que je ne peux plus continuer de porter comme un fardeau. Il faut que je m'en libère, si je veux continuer à avancer.

Je ne sais pas comment. J'ai la vague impression qu'il faut que je confronte cette blessure. Il doit y avoir un monstre de douleur refoulée dans l'astral, puisque j'ai toujours évité le sujet. Et ce monstre devient plus fort, avec les années qui passent. Je crois qu'il faudrait probablement que je confronte ce Shadow, comme explique Penczak, que je fasse la paix avec, afin de pouvoir le guérir. Ça me fait peur. Je me sens extrèmement fragile dans cette situation. Je sais que je dois méditer beaucoup là dessus, probablement tenter un voyage. Je sais que je ne suis pas toute seule. J'ai des guides avec moi, le Gardien, Azariel..... Hekate! Je ne veux pas trop attendre. La lune décroissante est propice à ce travail.

Tuesday, September 4, 2007

Femmes

Les 2 derniers textes de la leçon 1 parlent de la femme, de son rôle comme prêtresse, de sa place dans la spiritualité d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Et la lecture de ces 2 textes me forcent à me pencher sur ma féminité.

Je suis heureuse, en fait, car ce cheminement vers la prêtrise, en plus de me permettre d'entrer en contact toujours plus étroit avec la Déesse, me fera aussi, et surtout, entrer en contact avec ma propre féminité. Avec la Déesse en moi, en somme. Mais n'est-ce pas le rôle d'un prêtre ou d'une prêtresse d'incarner la divinité qu'il ou elle sert? Chez les chrétiens on dit que le prêtre est le représentant du Christ, et chez les paiens, il y a le rituel appelé: Drawing down the Moon, dans lequel la prêtresse incarne la Déesse. Il ne s'agit pas, bien sûr, de s'enfler la tête, et de se prendre pour une autre, mais simplement de reconnaitre la Déesse en moi, et en chaque femme.

Depuis mon enfance, j'ai eu des mauvaises expériences avec des filles. J'ai constaté que les filles entres elles étaient souvent hypocrites et méchantes, et très tôt j'ai préféré la compagnie des garçons. En vieillissant, je ne sais pas si c'est du à ma perception qui a changé, mais il me semble que je redécouvre les femmes de mon entourage. J'observe plus attentivement, et je découvre en elles une force extraordinaire. Peut-être aussi que les femmes s'approprient cette force en vieillissant, qu'elles deviennent plus sereines, plus compatissantes... je ne sais trop. Toujours est-il que mon regard sur la féminité n'est plus le même qu'avant. Je me souviens que ma mère me disait toujours qu'une femme se doit de veiller à ne jamais être une cause de péché pour l'homme, c'est à dire, à ne pas provoquer en lui de désir sexuel. Je n'avais pas le droit de porter le moindre vêtement sexy, ni même sugggestif. Je n'avais pas non plus le droit de d'avoir de chum quand j'étais adolescente, pas avant d'avoir atteint l'âge de me marier. Et là encore, ma mère m'incitait à ne sortir avec un garçon que si je croyais pouvoir passer ma vie avec lui. Ça m'a pris des années (et un divorce) pour m'affranchir de ça. Et aujourd'hui, à presque 30 ans, je commence ma vie de femme. Et je la commence en cheminant sur la voie de la prêtrise. Alors pour moi, c'est vraiment une quête de ma féminité que j'entreprend. Je ne regrette pas d'avoir embrassé ma féminité si tard, puisque je le fais avec plus d'expérience et de maturité. Je suis prête a vivre une sexualité stable, sereine et épanouie. Je ne base plus mon accomplissement personnel sur avoir ou ne pas avoir d'enfants. J'ai un but, une vocation, qui me définit vraiment.

Ces réflexions semblent peut-être sans lien avec les textes lus, mais le lien est là. J'ai retrouvé dans ces textes ce qui m'a fait vibrer quand la Déesse s'est révélée à moi, il y a 2 ou 3 ans, quand j'ai senti que mon rôle de femme était d'être un réceptacle, de recevoir la semence de la vie, et de la transformer pour qu'elle porte des fruits. Alors ce qui en a découlé, c'est une introspection sur la Déesse en moi, sur ma féminité, sur mon rôle en tant que femme et prêtresse. J'arrive même à comprendre d'avantage la pensée féministe, même si je crois que je ne pourrai jamais y adhérer complètement. Je veux dire, je comprends pas celles qui disent que la majorité des hommes sont des violeurs potentiels, celles qui veulent faire payer les hommes pour ce qu'elles ont "souffert pendant si longtemps", celles qui veulent non pas l'égalité des sexes, mais la supériorité de la femme. Je crois fermement que égal ne veut pas dire pareil. Je crois que le rôle de la femme et celui de l'homme ne sont pas les mêmes. Je ne voudrais pas être prêtresse du Christ, par exemple, car c'est une religion patriarcale, et que ce rôle revient mieux, à mon sens, à un homme. De la même façon, je vois mal un homme être prêtre de la Déesse. Dans les deux cas, la prêtrise n'est pas la même, le rôle n'est pas le même. En ce sens que le prêtre chrétien incarne le Christ, et la prêtresse incarne la Déesse. Mais ils sont égaux. J'ai particulièrement apprécié le texte de Elisabeth Warnon, et son appel aux femmes. J'espère de tout coeur que vraiment cette Ère du Verseau verra se lever des générations de prêtresses qui serviront la Déesse, des femmes qui réclameront leur féminité, qui refuseront de se plier aux exigences des hommes qui prétendent les cantonner dans un rôle de soumission. Mon voeu est que plus jamais une femme ne se fasse exciser, ou balancer de l'acide au visage, que plus une femme ne soit contrainte de se voiler, ou de s'habiller jusqu'au cou, que la sexualité de la femme soit honorée comme il se doit, que les hommes ne répugnent plus d'avoir une relation sexuelle avec une femme pendant ses règles, que les femmes elles-mêmes fassent la paix avec leurs règles, comme je fais la paix avec les miennes, après 16 ans de saignements non bienvenus. Et si je peux amener une seule femme à découvrir et embrasser sa féminité dans tout ce qu'elle comprend, comme moi même j'ai mis trop de temps à le faire, je considérerai cela comme un accomplissement dans ma vie. Par dessus tout, c'est d'abord mes jeunes soeurs que je voudrais amener à cela, elles qui ont eu comme moi la même éducation répressive. Je ne sais trop comment faire, mais je demande à la Déesse de m'accompagner à travers cela, et de me préparer le terrain.

Le texte de Mircea Eliade

Bon. Je n'ai pas aimé ce texte. J'ai eu du mal à le comprendre, en fait, et j'ai du faire de la recherche pour comprendre plusieurs des termes qu'il utilise. Mais bon, je ne veux pas en faire la critique ici, ce n'est pas le but de ce blog. Je m'attarderai donc d'avantage sur ce que j'en retient, et ce qu'il m'a apporté. En fait, c'est une dissertation sur le sacré et le profane. En gros, l'auteur y explique la différence, dans le temps et dans l'espace, entre le sacré et le profane.

En fait, je peux difficilement expliquer le texte autrement qu'en reformulant dans mes propres mots ce que j'ai compris. Je crois que l'auteur explique la nécessité d'avoir un espace sacré, un temple, ou exister. Par extension, tout endroit ou vit une personne religieuse devient une forme de temple. Et tout espace en dehors de ces temples est chaotique.

De plus, j'ai été intéressée par la l'explication de la roue de l'année. Comme quoi le temps sacré est cyclique, et recommence sans arrêt, et que l'on vit dans ce cycle, et les différentes fêtes et célébrations ont pour but de recréer ce cycle.

Il parle aussi des symboles religieux, qui sont une manifestation du sacré, du divin, ou du pouvoir, selon qu'on utilise le terme de hiérophanie, théophanie ou cratophanie. En d'autre mots, les symboles, statuettes, tatouages, rites de passage, célébrations, sont autant de manifestations qui contribuent à rendre sacrés le temps et l'espace.

Autrement dit, si je transpose dans ma réalité à moi, j'en retient que ces symboles sont importants pour maintenir la prêtresse dans un espace sacré, ou elle peut plus facilement être en contact avec la Déesse.

Ceci, je crois, est vrai depuis toujours! Le divin, le sacré, le pouvoir, ce sont des réalités intangibles et abstraites pour un non-initié (je trouve que le terme de non-initié fait pédant, mais je n'en ai pas de meilleur). Les symboles aident à se représenter ces réalités, et ainsi à entrer en contact avec elles. En théorie, l'humain possédant lui-même une âme divine, devrait être en mesure d'entrer en contact avec ce divin n'importe où, sans besoin de chandelle, d'encens, de statuettes, d'athamée, et tout le tralala. Mais je crois qu'il faut un très haut degré de "sainteté" pour y arriver, et en quelque sorte être déconnecté du monde physique. Et comme la prêtresse se doit d'oeuvrer dans le monde physique avant tout, ces symboles deviennent indispensable pour atteindre le subconscient et la partie divine de notre âme, notre 'higher self". J'ai de la difficulté à exprimer clairement ce qui en est, et j'ai l'impression d'être un peu décousue. Je crois avoir saisi l'essentiel du texte, mais le texte lui-même est assez abstrait, alors il m'es difficile de vulgariser ce que j'en ai compris.

Disons que pour simplifier au maximum, je pourrais résumer ainsi: l'importance du temple, l'importance des célébrations, et l'importance des symboles. Ces trois éléments sont essentiels pour une prêtresse, pour maintenir son lien avec la Déesse.

Monday, September 3, 2007

Famille et amis

Je suis allée visiter hier un ami de longue date, que je n'avais pas vu depuis un bon moment. Je lui ai parlé (entre autres) de mon cheminement spirituel, et des études que j'ai entreprises. Ça m'a fait du bien de pouvoir en parler à un ami, quelqu'un qui me connait depuis longtemps, et qui ne s'est pas juste montré respectueux, mais qui a même eu l'air intéressé! C'est pas avec tout le monde que je peux parler de ces choses là sans craindre des jugements. Je regrette surtout de ne pas pouvoir en parler à ma famille. J'ai eu un semblant de discussion sur un sujet vaguement ésotérique avec ma mère, en fin de semaine, je sais même pu comment c'est venu sur le sujet. Et elle est devenue aggressive, mettant tout cela dans ce que j'appelle sa "filière démon". J'ai fini par dire qu'on pourrait argumenter longtemps sur le sujet, et que j'avais pas envie de ça.

N'empêche, ça me fait de la peine que ça se passe comme ça. C'est une source de stress pour moi ça. Je sais que je pourrai pas rester "dans le placard" toute ma vie. Un moment donné, faudra bin que je m'affiche. Surtout si je veux répondre à ce désir de fonder un genre de monastère (à défaut d'un meilleur terme).

Je sais que ça risque de pas se passer très bien.... Mais bon, ça ne sert à rien de m'en faire avec ça maintenant. La Déesse saura bien m'accompagner là dedans quand le moment sera venu...