Tuesday, September 4, 2007

Le texte de Mircea Eliade

Bon. Je n'ai pas aimé ce texte. J'ai eu du mal à le comprendre, en fait, et j'ai du faire de la recherche pour comprendre plusieurs des termes qu'il utilise. Mais bon, je ne veux pas en faire la critique ici, ce n'est pas le but de ce blog. Je m'attarderai donc d'avantage sur ce que j'en retient, et ce qu'il m'a apporté. En fait, c'est une dissertation sur le sacré et le profane. En gros, l'auteur y explique la différence, dans le temps et dans l'espace, entre le sacré et le profane.

En fait, je peux difficilement expliquer le texte autrement qu'en reformulant dans mes propres mots ce que j'ai compris. Je crois que l'auteur explique la nécessité d'avoir un espace sacré, un temple, ou exister. Par extension, tout endroit ou vit une personne religieuse devient une forme de temple. Et tout espace en dehors de ces temples est chaotique.

De plus, j'ai été intéressée par la l'explication de la roue de l'année. Comme quoi le temps sacré est cyclique, et recommence sans arrêt, et que l'on vit dans ce cycle, et les différentes fêtes et célébrations ont pour but de recréer ce cycle.

Il parle aussi des symboles religieux, qui sont une manifestation du sacré, du divin, ou du pouvoir, selon qu'on utilise le terme de hiérophanie, théophanie ou cratophanie. En d'autre mots, les symboles, statuettes, tatouages, rites de passage, célébrations, sont autant de manifestations qui contribuent à rendre sacrés le temps et l'espace.

Autrement dit, si je transpose dans ma réalité à moi, j'en retient que ces symboles sont importants pour maintenir la prêtresse dans un espace sacré, ou elle peut plus facilement être en contact avec la Déesse.

Ceci, je crois, est vrai depuis toujours! Le divin, le sacré, le pouvoir, ce sont des réalités intangibles et abstraites pour un non-initié (je trouve que le terme de non-initié fait pédant, mais je n'en ai pas de meilleur). Les symboles aident à se représenter ces réalités, et ainsi à entrer en contact avec elles. En théorie, l'humain possédant lui-même une âme divine, devrait être en mesure d'entrer en contact avec ce divin n'importe où, sans besoin de chandelle, d'encens, de statuettes, d'athamée, et tout le tralala. Mais je crois qu'il faut un très haut degré de "sainteté" pour y arriver, et en quelque sorte être déconnecté du monde physique. Et comme la prêtresse se doit d'oeuvrer dans le monde physique avant tout, ces symboles deviennent indispensable pour atteindre le subconscient et la partie divine de notre âme, notre 'higher self". J'ai de la difficulté à exprimer clairement ce qui en est, et j'ai l'impression d'être un peu décousue. Je crois avoir saisi l'essentiel du texte, mais le texte lui-même est assez abstrait, alors il m'es difficile de vulgariser ce que j'en ai compris.

Disons que pour simplifier au maximum, je pourrais résumer ainsi: l'importance du temple, l'importance des célébrations, et l'importance des symboles. Ces trois éléments sont essentiels pour une prêtresse, pour maintenir son lien avec la Déesse.

1 comment:

Anonymous said...

Pas facile ce texte... ;)